A Bruxelles en février 1987, Raoul Ruiz tourna son film "Le professeur Taranne" d'après la pièce d'Arthur Adamov. Trois ans plus tard, à partir d'un reportage, André Colinet réalise ce travail qui constitue une vision très particulière du tournage : Vision Rythmée.
Le film tourné en 1990 est montré au Festival de Locarno en comptétition. En savoir plus sur le site du festival : https://pardo.ch/fr/pardo/program/archive/2017/film.html?fid=962060&eid=70
Table ronde autour de Raoul Ruiz, réunissant des proches et des collaborateurs du cinéaste : Jorge Arriagada (compositeur), Valeria Sarmiento (épouse et monteuse), Pascal Bonitzer (scénariste), Benoît Peeters (scénariste et biographe), Guy Scarpetta (essayiste) et François Margolin (producteur).
Le 04 mai 2016 IMEC, abbaye d'Ardenne, 14280 Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.
Avec Melvil Poupaud, Pascal Bonitzer, Claude Guisard, Bernard Pautrat, Benoît Peeters, Jean-Loup Rivière, Valeria Sarmiento, Guy Scarpetta, Édith Scob.
Discussions, lectures et projections composeront un « Grand soir XXL » qui réunira, là où sont aujourd’hui conservées ses archives, quelques témoins et complices de ce créateur hors norme.
mercredi 23 novembre 2016 Aurélien Froment propose avec Raphaël Zarka une exposition croisée au Musée des Abattoirs de Toulouse (jusqu’au 8 janvier 2017). Il sera présent au Cinéma le Cratère dans le cadre d’un projet de «rétrospective lente» autour de la filmographie de Raoul Ruiz. Voir le détail ci : http://www.cinemalecratere.com/les-rencontres/item/soiree-raoul-ruiz
Conférence de Gabriela Trujillo. Périples, errances, jeux de l'oie et voyages initiatiques : Raoul Ruiz, fils de marin, est sans conteste l'un des grands maîtres dans l'art de la navigation. Son cinéma tresse faits divers, légendes, superstitions et adaptations-« poursuites » des grands classiques (Stevenson, Homère, Proust, Balzac) pour renouveler l'imaginaire de la traversée. Voir la conférence sur le site de la Cinémathèque : http://www.cinematheque.fr/video/832.html
Nitrates d'outre-mer ! Cartographies maritimes imaginaires de Raoul Ruiz. Conférence de Gabriela Trujillo from La Cinémathèque française on Vimeo.
Conférence d'Élodie Boin Zanchi et François Ede dans le cadre de la rétrospective Raoul Ruiz à la Cinémathèque française. le 6 mai 2016. Voir la conférence ici : http://www.cinematheque.fr/video/885.html
Derrière le miroir, trucages, jeux d'optiques et effets d'étrangeté dans les films de Raoul Ruiz from La Cinémathèque française on Vimeo.
La Cinémathèque Française propose un site internet réaslisé par Nicolas Le Thierry d'Ennequin sur le cinéma de Raoul Ruiz qui permet à partir d'une carte de voyager dans la géographie des films : chaque lieu est exploré et commenté avec des textes, images et vidéos...
http://www.cinematheque.fr/expositions-virtuelles/raoul-ruiz-escales
Ce portrait de Raoul Ruiz est conçu comme un voyage initiatique. Le cinéaste né en 1941 au sud du Chili, qu’il quitte en 1973 après le coup d’état de Pinochet s’était réfugié à Paris jusqu’à sa mort en 2011.
émission du 30.03.2016
http://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks/raoul-ruiz-12-qui-est-raoul-ruiz
Auto-portrait
Ce portrait de Raoul Ruiz est conçu comme un voyage initiatique. Le cinéaste né en 1941 au sud du Chili, qu’il quitte en 1973 après le coup d’état de Pinochet s’était réfugié à Paris jusqu’à sa mort en 2011.
http://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks/raoul-ruiz-12-qui-est-raoul-ruiz
Hommage à Raúl Ruiz
A l'occasion de la rétrospective consacrée au cinéaste franco-chilien à la Cinémathèque française du 30 mars au 30 mai : Films, conférences, rencontres, spectacles.
http://www.franceculture.fr/emissions/projection-privee/hommage-raul-ruiz
Le Bon Plaisir de Raoul Ruiz
En 1992, la documentariste Pascale Lismonde est allée à la rencontre de Raoul Ruiz et de son entourage : exploration d’un univers baroque peuplé de fantômes, de miroirs et de monstres rhétoriques.
http://www.franceculture.fr/cinema/le-bon-plaisir-de-raoul-ruiz
A partir de « La nuit d’en face », dernier film de Raul Ruiz
La nuit d'en face est sortie en salles le mercredi 11 juillet, et ce film testamentaire est l'occasion de dresser une sorte de portrait posthume du grand cinéaste chilien. Conçu pour être vu après sa mort qu'il savait prochaine, il est inspiré des contes d'Hernan el Solar, le père d'un de ses plus vieux amis. Ce film est comme un rêve éveillé, qui revient sur son enfance, et qui malgré le mystère qu'il laisse planer sur son sens profond, se présente un peu comme un résumé de son oeuvre...
Tout feu tout flamme de Laure Adler
Film : La Nuit d'en face , Raoul Ruiz
Une semaine avec Raoul Ruiz et ses invités de Laure Adler (5 épisodes)
Raoul Ruiz s'entretient avec Jean-Jacques Schuhl, écrivain.
http://www.franceculture.fr/emissions/hors-champs/une-semaine-avec-raoul-ruiz-et-ses-invites-15
L’esprit de l’escalier de Raoul Ruiz - Adaptation de Françoise Dumas
A l’occasion de la rétrospective consacrée à Raoul Ruiz à la Cinémathèque Française jusqu' au 30 mai 2016
http://www.franceculture.fr/emissions/fictions-samedi-noir/l-esprit-de-l-escalier-de-raoul-ruiz
En mars 2016, sortie du Dvd Ballet Aquatique édité par Les Documents cinématographiques en coproduction avec le Centre Pompidou.
En 2010, Serge Bozon est le grand invité des Cinémas du Centre Pompidou où il revisite l'histoire du cinéma à travers des projections, des rencontres, et des performances inédites, avec la complicité d'acteurs, d'artistes et de créateurs contemporains. C'est à cette occasion qu'il invite Raoul Ruiz à faire une sélection de films de Jean Painlevé qui sont, comme La Pieuvre, au croisement du film scientifique et du surréalisme, et à intervenir du point de vue de son propre rapport au cinéma scientifique dans ses fictions les plus animalement échevelées, typiquement Colloque de chiens. Ballet aquatique, le moyen-métrage que Ruiz réalise alors, est un hommage à Painlevé avec un chat, un poisson et un poisson-chat afin de répondre à la question : « L'hybridation permet-elle de résoudre la guerre des espèces ? ».
Screen Pioneers No.3 Raul Ruiz
Directed by Keith Griffiths Script by Ian Christie
Channel Four
Au débud des années 1990 Raoul Ruiz a participé à de nombreux projet en Italie (cinéma, théâtre, ateliers, écriture...). On le retrouve ici à Palerme dans un cycle consacré au "cinéma comme voyage clandestin".
Cet extrait de son intervention appartient au fonds Filmoteca Regionale Siciliana, et a été numérisé par le Sicilia Queer filmfest qui a rendu hommage à Raoul Ruiz (24 au 1 mai 2015) à travers une manifestation intitulée "Carte postale à Serge Daney".
L'Institut national de l'audiovisuel (Ina) et la Cinémathèque française s'associent pour proposer 8 films rares de Raoul Ruiz dans un coffret de 5 DVD. Dialogue d'exilés, son premier film réalisé en France, Bérénice, réalisé pour le Festival d'Avignon, et La Recta Provincia, version cinéma d'une série créée pour la télévision chilienne, sont accompagnés de 5 films audacieux réalisés lorsqu'il rejoint l'effervescence de l'Ina (ancien Service de la recherche) : De Grands événements et des gens ordinaires, La Vocation suspendue, L'Hypothèse du tableau volé, Les Trois Couronnes du matelot, Les Divisions de la nature : Quatre regards sur le château de Chambord.
Ina éditions / La Cinémathèque française
Parution le 5 avril
Prix public conseillé : 49,90 € TTC
En vente à la librairie de la Cinémathèque et en ligne sur boutique.ina.fr.
Rétrospective, restaurations, rééditions de DVD, La Cinémathèque rend un magnifique hommage à Raoul Ruiz.
Découvrez les textes de présentation de Nicolas Le Thierry d'Ennequin (Vertiges et enchantements) et Ernesto Ottone (De Raúl à Raoul : un Chilien sans frontières), la sélection des films présentés, les rencontres...
Le 10 février 2016 - La Maison des auteurs de la SACD - Paris à 19:00 Projection du film Richard III, Raoul Ruiz, 1986, librement inspiré de la mise en scène de Georges Lavaudant, suivie d'un rencontre avec Georges Lavaudant, metteur en scène, en dialogue avec Daniel Loayza, conseiller artistique de l’Odéon - Théâtre de l’Europe, Président de la Commission d’Aide à la création
Le site http://www.debordements.fr/ publie une note bibibliographique de Raoul Ruiz
"Cette note bibliographique écrite par Raoul Ruiz se rapporte au premier chapitre du premier volume de sa Poétique du cinéma, "Théorie du conflit central", où le cinéaste pose les bases de sa poétique narrative à l’encontre du modèle fictionnel dominant, reposant sur le postulat suivant : "Une histoire s’installe quand quelqu’un veut quelque chose et qu’un autre ne veut pas qu’il l’obtienne. Dès lors, à travers différentes digressions, tous les éléments de l’histoire s’ordonnent autour de ce conflit central". Partisan d’une esthétique de la multiplicité, et notamment d’une "vision fourmillante" du cinéma, il bat en brèche cette notion devenue dogmatique ("prédatrice" dit-il) en prenant appui sur un corpus des plus éclectiques, embrassant aussi bien la théologie et la philosophie que les sciences physiques. Ce texte est inclus dans l’édition chilienne (Poetica del cine, Editorial Sudamericana, 2000), mais absent de l’édition française."
Lire la suite sur le site www.debordements.fr : www.debordements.fr/spip.php?article412/spip.php?article412
Benoît Peeters & Guy Scarpetta
Essai / coll. Réflexions faites 16,5 x 23,5 cm / 288 pages ISBN 978-2-87449-304-1 Octobre 2015 28 euros
Si Raoul Ruiz (1941-2011) est reconnu dans le monde entier, sa filmographie reste labyrinthique et les informations à son propos sont lacunaires et fréquemment erronées. Trop souvent, Ruiz est réduit à ses films les plus visibles des dernières années (Trois vies et une seule mort, Généalogies d’un crime, Le Temps retrouvé, Les Mystères de Lisbonne), alors que les réalisations remarquables abondent dès la période chilienne. Ce livre, attrayant et rigoureux, permettra de prendre la mesure d’une œuvre majeure du cinéma moderne.
Dans ses conversations avec Benoît Peeters, Ruiz évoque son parcours de manière vivante et paradoxale ; il se révèle également comme un penseur du cinéma aussi profond qu’original. Après un beau portrait du cinéaste, Guy Scarpetta analyse de manière approfondie neuf de ses films les plus importants.
Abondamment illustré, ce livre propose aussi des entretiens avec des actrices et acteurs : Anne Alvaro, Feodor Atkine, Arielle Dombasle, John Malkovich, Jacques Pieiller, Melvil Poupaud, Edith Scob, Christian Vadim, Elsa Zylberstein, ainsi qu’avec sa femme, la cinéaste Valeria Sarmiento.
> http://www.lesimpressionsnouvelles.com/catalogue/raoul-ruiz-le-magicien/
L'association Les amis de Raoul Ruiz à vu le jour, présidée par John Malkovich.
en savoir plus : http://www.quepasa.cl/articulo/cultura/2015/09/al-rescate-de-ruiz.shtml/
Paper, 224 pages, 25
ISBN: 978-0-231-16731-4
$25.00 / £17.50
September, 2013
Cloth, 224 pages, 25
ISBN: 978-0-231-16730-7
Wallflower Press $75.00 / £52.00
Raul Ruiz, while considered one of the world's most significant filmmakers by several film critics, is yet to be the subject of any thorough engagement with his work in English. This volume sets out on this task by mapping, as fully as possible, Ruiz's cinematic trajectory across more than five decades of prolific work, up to his death in 2011; ranging from his earliest work in Chile to high-budget 'European' costume dramas culminating in Mysteries of Lisbon (2010). It does so by treating Ruiz's work -- with its surrealist, magic realist, popular cultural, and neo-Baroque sources -- as a type of 'impossible' cinematic cartography, mapping real, imaginary, and virtual spaces, and crossing between different cultural contexts, aesthetic strategies, and technical media. It argues that across the different phases of Ruiz's work identified, there are key continuities such as the invention of singular cinematic images and the interrogation of their possible and impossible combinations.
1er mars 2013 à 16h00
entrée libre
Le Toit de la baleine, de Raoul Ruiz, 1981, 90’ NUMERISE AVEC LA PARTICIPATION DE LA CINEMATHEQUE FRANCAISE
présenté par Valeria Sarmiento
Alfama films sort le film Les Lignes de Wellington de Valeria Sarmiento sur trois supports : DVD, BLUE-RAY et Coffret Collector : en savoir plus sur le site du film http://www.linesofwellington.com
Le coffret est accompagné d'un documentaire, d'entretiens et d'extraits inédits de la série tv...
Trafic, magnifique revue créée par Serge Daney, publie des articles sur le cinéma de Raul Ruiz : Un article sur Mystères de Lisbonne par Jean-Louis Schefer (Traffic 80), et une série d'articles (dont la suite des notes de Jean-Louis Schefer) dans le n°84.
Sommaire :
A.I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg par Jonathan Rosenbaum, Le Bassin de J.W. de João César Monteiro par Marcos Uzal, La Belle Journée de Ginette Lavigne par Jean-Louis Comolli, Café Lumière de Hou Hsiao-hsien par Frédéric Sabouraud, Craneway Event de Tacita Dean par Hervé Gauville, Crash de David Cronenberg par Mark Rappaport, Encontros de Pierre-Marie Goulet par Bernard Eisenschitz, Film Socialisme de Jean-Luc Godard par Jean Narboni, L’Homme sans passé d’Aki Kaurismäki par Leslie Kaplan, Inland de Tariq Teguia par Jacques Rancière, Loin d’André Téchiné par Jacques Bontemps, Mystères de Lisbonne de Raoul Ruiz par Jean Louis Schefer, Palombella rossa de Nanni Moretti par Fabrice Revault, Le Rêve de Cassandre de Woody Allen par Marie Anne Guerin, Saraband d’Ingmar Bergman par Raymond Bellour, Soy Cuba, le mammouth sibérien de Vicente Ferraz par Sylvie Pierre, 36 vues du pic Saint-Loup de Jacques Rivette par Pierre Léon, Val Abraham de Manoel de Oliveira par Youssef Ishaghpour, Wolff von Amerongen a-t-il commis une faillite frauduleuse ? de Gerhard Benedikt Friedl par Christa Blümlinger, Zefiro Torna de Jonas Mekas par Patrice Rollet
Série : Cycle Trafic, 20 Ans 20 Films
Sommaire :
Du 10 au 17 janvier 2013 au cinéma Kursaal Scène Nationale de Besançon, une programmation autour de Raoul Ruiz en présence de Cyril Béghin.
Juin 2012 au cinéma Le Grand Action, Guy Scarpetta, ami et grand connaisseur du cinéma de Raoul Ruiz, présente son travail et notamment la relation qu'entretiennent cinéma et littérature dans le film "adapté" de Proust.
l’Institut Français du Japon - Tokyo propose au public de découvrir ou de redécouvrir les films les plus emblématiques de Raoul Ruiz, du 8 au 23 septembre 2012.
"En près de cinquante ans de carrière, le réalisateur franco-chilien a créé un univers onirique inégalé, mêlant audaces formelles et réflexions sur l’art. Le cinéma de Raoul Ruiz aborde aussi bien des registres intimistes que des drames romanesques, notamment à travers l’adaptation de l’œuvre de nombreux auteurs. Un de ses films emblématiques donne vie à celle de Marcel Proust, dont les personnages s’incarnent sous les traits de Catherine Deneuve, John Malkovich ou encore Emmanuelle Béart. Travaillant tous les genres, alternant productions locales et commande de télévision, maintenant en permanence un laboratoire fictionnel, Raoul Ruiz est une figure unique du cinéma contemporain."
L'interview effectuée au Festival de Cannes 2012 à propos de Lignes de Wellington, est disponible sur le site de Allociné : http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18615541.html
Le film a par ailleurs été sélectionné à la 69è Mostra de Venise.
France Culture propose un podcast de l'émission La grande table du 19 juillet 2012 : A partir de « La nuit d’en face », dernier film de Raul Ruiz
en compagnie de Alain Kruger, Jean-Louis Comolli, Pascal Ory.
En ce début d'été deux festivals rendent hommage à Raoul Ruiz en présentant plusieurs films :
Ce jour-là, La Chouette aveugle, Cofralandes I - Hoy en dia (Rapsodia chilena), Comédie de l'innocence, Dias de campo, Généalogies d'un crime, L'Hypothèse du tableau volé, L'Ile au trésor, Klimt, Les Mystères de Lisbonne, La Nuit d'en face, Le temps retrouvé, Trois tristes tigres, Trois vies et une seule mort, La Ville des pirates, La Vocation suspendue...
En savoir plus sur les site respectifs : http://www.pariscinema.org/fr/programmes-2012/hommages-retrospectives/raul-ruiz.html et http://www.fidmarseille.org/dynamic/index.php?option=com_content&view=article&id=1102&Itemid=151&lang=french
Bodega films annonce la sortie de La nuit d'en face le 11 juillet 2012.
Mai, alors que La nuit d'en face est programmé à la Quinzaine des réalisateurs lors d'une séance spéciale, Alfama Films annonce la sortie prochaine de Lignes de Wellington (retrouvez toutes les informations sur le site dédié au film : http://www.linesofwellington.com/). Lignes de Wellington a été réalisé par Valeria Sarmiento, mais le le nom de Raoul Ruiz figurera au générique.
"Raúl Ruiz est mort à Paris le 19 août 2011. Le festival a eu l'honneur de l'accueillir à Toulouse à deux reprises, notamment en 2007 pour la rétrospective organisée par l'ARCALT et La Cinémathèque de Toulouse. Il laisse un grand vide dans le cinéma mondial et latino-américain. Nous souhaitions vite le retrouver en programmant une sélection de ses derniers films du « retour au Chili », notamment Días de campo (2004) et La Maison Nucingen (2008), mais aussi la version restaurée de son tout premier film, La maleta (1963, court-métrage)."
En savoir plus sur le site http://www.cinelatino.com.fr/
Plusieurs films seront programmés du 2 mars au 15 avril 2012, dont La Colonie pénitentiaire (1971)
De 1985 à 1989, Raoul Ruiz a été co-directeur de la Maison de la culture du Havre, réalisant, produisant et mettant en scène des films et des pièces. Retrouver l'hommage que lui rend Eric Charnay vice-président sur le site de l'association : http://www.asso-maisondelaculture.fr/actualite_detail.php?id=221
Cinéma du Réel propose une sélection de films de Raoul Ruiz parmi lesquels des raretés.
Le site du festival :
http://www.cinemadureel.org/fr
Télécharger le programme :
Et la page sur Raoul Ruiz :
En vente à partir du 14 mars 2012
Les 10 Films : Mystères de Lisbonne (2 DVD) - Klimt - Edition Director’s cut - Ce Jour-Là - Combat d’amour en Songe - Le Temps Retrouvé - Généalogies D’un Crime - Trois Vies et une seule Mort - La Ville des Pirates - Point de fuite - Le Territoire
Oui, au début ça avait l'air facile : 'Vous allez nous inventer une vie', toute une vie. Au fond, on me demandait de m'inventer. Une nouvelle vie. J'avais l' embarras du choix... Je pouvais raconter ma vie d'empereur de Chine. Ou de légionnaire romain, de bandit catalan, que sais-je ! Au fond, j'ai eu de la chance : j'ai réinventé ma propre vie, juste avec un léger décalage. Je ne pouvais pas savoir que cette vie-là, j'allais la vivre. Pour de vrai ! Que la mort par moi racontée, je devrais la subir. Littéralement (sij'ose dire). R.R.
Entretien avec la presse quelques minutes avant de recevoir son grade, le 15 mars 2011.
Paru cet été dans la revue Vertigo le texte replace Mystères de Lisbonne par rapport aux principaux éléments de la théorie ruizienne du cinéma.
Vertigo N°40 : Idioties + Mystères de Lisbonne
Auteur : Revue Vertigo
Éditeur : Nouvelles éditions lignes
Fécamp, 2011
Langue : français
128 pages
Broché - ISBN 13 : 978-2-35526-076-6 - Prix : 17,00 EUR
Septembre, le producteur François Margolin évoque Raoul Ruiz et son amitié avec le cinéaste dans un texte paru sur le site La Règle du jeu.
Le cinéaste nous a quitté le 19 août 2011. Comme il se plaisait à le dire, "la mort ne signifie rien". Soumis au questionnaire de Proust, dont il aimait la liberté de la narration, il avait répondu à la question ultime « Comment aimeriez-vous mourir ? » par une pirouette littéraire et drolatique qui faisait le sel de son cinéma : « 'Je ne préférerais pas’, comme dit Bartleby dans le roman de Herman Melville ».
Du 4 au 10 janvier 2011 à 20h au Teatro Municipal de Las Condes, ubicado en Apoquindo 3300.
Assistant de direction : Cristián Plana
avec : Rodrigo Soto (“Amledi”); Pedro Villagra (Orvelde); Ximena Rivas (La Reina) Tamara Acosta (“La Vala”); Claudia Di Girolamo (Reina Madre); Daniel Alcaíno (Rey de Britania); Francisco Reyes (Brandan); Héctor Morales (Garland); Héctor Aguilar (Feng); Rodolfo Pulgar (Bran); Cristián Carvajal (Huk); Viviana Herrera (Jaghurta). Además de Elvira López, Chamila Rodriguez, Sofía Zagal, Camilo Ramírez, Juan Pablo Larenas, Pablo Barbatto, Eyal Meyer y Daniel Antivilo
quelques critiques : http://www.filetario.cl/2011/01/amledi-el-tonto-raul-ruiz-teje-historias/ http://www.todocine.cl/index.php/2011/01/10/amledi-el-tonto-por-jorge-marchant-lazcano/
6 juin 2011 : La Maison Nucingen sort en DVD aux éditions Blaq Out
Mai, le mémoire de Marie-Hélène Mello (2006) est en ligne sur le site de l'UQAM, Université du Québec à Montréal. Un travail trés éclairant sur le film Trois vies et une seule mort.
"Ce mémoire vise à éclairer la conception bien particulière du cinema et de la spectature du cinéaste Raoul Ruiz, par le biais de l'analyse de l'art de la mémoire (ou « mnémotechnique ») dans son film Trois vies et une seule mort, réalisé en 1995.
En tant que réalisateur, scénariste et théoricien du cinéma, Ruiz propose une réflexion théorique originale sur son médium, réflexion qui fait appel à plusieurs champs du savoir et met en relief les relations entre diverses pratiques artistiques. Le caractère multidisciplinaire de sa démarche expliquerait en partie la difficulté qu'éprouvent les critiques à aborder l'ensemble de l'oeuvre de Ruiz, qui paraît inclassable en termes d'écoles, de genres ou d'esthétiques cinématographiques.
Trois vies et une seule mort, généralement ignoré dans les ouvrages consacrés à Ruiz, a pour particularité d'esquisser des liens entre l'art de la mémoire et le cinéma. Bien que les oeuvres Mémoires des apparences et Le Temps retrouvé, réalisées par le même cinéaste, témoignent également des possibilités qu'offre le médium cinématographique pour traduire la mémoire, Trois vies et une seule mort est le seul film de Ruiz axé sur la mémoire qui ne soit pas l'adaptation d'une oeuvre littéraire. Créée et scénarisée par Ruiz, l'oeuvre étudiée porte sur l'art de la mémoire, emprunte certaines de ses caractéristiques formelles et propose une expérience spectatorielle sollicitant un constant « travail de mémoire ». Trois vies et une seule mort établit ainsi de puissantes relations entre le caractère « défamiliarisant » (Victor Chklovski) de l'image cinématographique, le processus de réminiscence et les « traces d'oralité » (d'après la conception de l'oralité proposée par Walter J. Ong) au cinéma. Multidisciplinaire par essence, notre hypothèse interprétative de l'art de la mémoire prend appui sur l'ouvrage The Art of Memory (Frances Yates), qui se consacre à l'évolution de la mnémotechnique depuis sa naissance jusqu'à la Renaissance. Par conséquent, notre analyse du film fait appel à des notions liées à l'art de la mémoire qui sont issues de plusieurs champs d'études, notamment du cinéma, de la peinture, de la photographie, des médias, de l'histoire de la philosophie, des mathématiques, de la littérature, du théâtre et de la théologie. À travers l'analyse des diverses manifestations de l'art de la mémoire dans le film (et des conceptions du monde et de l'art qu'elles sous-tendent), nous accordons une attention particulière à l'intermédialité qui caractérise Trois vies et une seule mort, c'est-à-dire sa façon d'incarner l'interpénétration de qualités médiatiques propres à divers médias."
Le cinéaste et écrivain Érik Bullot nous livre une enquête fouillée sur une série de films réalisés par Raoul Ruiz entre 1978 et 1983, produits l'INA. Son étude se focalise notamment sur la relation entre le documentaire et la fiction dans cette période particulière mais aussi au regard de l'oeuvre théorique du cinéaste. Parmi les films étudiés notons : Les Divisions de la nature, De grands événements et de gens ordinaires, Petit manuel d'histoire de France, Le jeu de l'oie, ou Lettre d'un cinéaste.
Extrait :
Le cinéma selon Raúl Ruiz se caractérise par sa puissance métamorphique. Médium magique, parfois chamanique, pour reprendre l'expression du cinéaste chilien, qui "nous fait voyager dans un au-delà où habitent les fantômes du temps perdu." Jouant de manière paradoxale des paramètres de l'espace et du temps, les personnages hésitent entre l'ubiquité et la hantise. Les corps se disséminent ou se fragmentent, les identités s'échangent, les morts reviennent nous visiter. Ces troubles de la personnalité sont accusés par l'instabilité narrative généralisée. Soumis à des lois combinatoires, des bifurcations soudaines, des retournements de situations, des répétitions, les récits sont tordus, complexes, singuliers, doués d'onirisme. Cette puissance de métamorphose se retrouve dans les nombreux emprunts culturels dont témoigne sa filmographie...
Érik Bullot (lecinemadeerikbullot.com), École Européenne Supérieure de l'Image, Angoulême-Poitiers (France) / The State University of New York at Buffalo
French Forum - Volume 35, Numbers 2-3, Spring/Fall 2010, pp. 233-248
E-ISSN: 1534-1836 Print ISSN: 0098-9355
DOI: 10.1353/frf.2010.0011
University of Nebraska Press
Merci Laure Adler de nous offrir cette semaine en compagnie de Raoul Ruiz et de ses invités : Hors-Champs du 16 au 25 mai 2011. (Signalons également une interview de Raoul Ruiz dans le cadre de l'emission 5/7 Boulevard jeudi 5 mai 2011 à propos de Mystères de Lisbonne).
Ecoutez Hors-Champs du lundi au vendredi de 22h15 à 23h sur France Culture.
Voici l'image/pré-affiche d'un film qui n'a pas encore été tourné : Lines of Wellington se base sur un scénario écrit par Carlos Saboga (Mystères de Lisbonne). L'histoire se déroule durant les guerres napoléoniennes...
Contenu du DVD : Mystères de Lisbonne - Coffret Exclusivité Fnac, Inclus le Film - Les épisodes de la série TV - Le Livret - Les photos
Mystères de Lisbonne de Raoul Ruiz sera diffusé sur Arte dans le cadre d’une programmation spéciale pour le Festival de Cannes, sous forme d’une mini-série de six épisodes de 52 minutes chacun.
Diffusion les 19 et 20 mai prochains à 20h40.
La Noche de enfrente est la première production d'un film de Raoul Ruiz entièrement chilienne depuis Palomita Blanca réalisé en 1973. En lire plus sur le site de noticine.com... Avec Christian Vadim...
"Ce prix est une reconnaissance : le risque et l'audace sont encore payants au cinéma."
Paolo Branco
Le coffret est en vente ici : http://coffretraulruiz.blogspot.com/
Un nouveau livre sur le cinéma de Raoul Ruiz (en espagnol) El cine de Raúl Ruiz. Fantasmas, simulacros y artificios Valeria de los Ríos e Iván Pinto se présente comme "une première approximation" en 345 pages de l'oeuvre du cinéaste.
Le projet se nomme Amledi, el tonto et la pièce devrait être jouée en août 2011. Ruiz le présente comme une adaptation viking de Hamlet.
La Maleta (1964), fini pour l'occasion, Tres Tristes Tigres (1968) Léopard d'Or à Locarno, Nadie dijo nada (1971), La colonia penal (1971), La expropiación (1972) et El realismo socialista (1973) seront présentés au Festival Viña del Mar du 15 au 20 novembre 2010.
Du 4 au 14 novembre 2010, Serge Bozon investit le Centre Pompidou et revisite 100 ans de cinéma français 10 jours durant avec la complicité d'acteurs du 7ème art, d'artistes et créateurs contemporains. Raoul Ruiz fait une sélection de films de Jean Painlevé qui sont, comme La Pieuvre, au croisement du film scientifique et du surréalisme, et intervient du point de vue de son propre rapport au cinéma scientifique dans ses fictions les plus animalement échevelées, typiquement Colloque de chiens. En compagnie d'un éthologue, il présente au public le moyen métrage qu'il a réalisé pour l'occasion. C'est une revisitation de Painlevé avec un chat, un poisson et un poisson-chat, qui répond à la question : « l'hybridation permet-elle de résoudre la guerre des espèces » ? Voir le film Ballet aquatique.
NEW YORK FILM FESTIVAL
24 septembre - 10 octobre 2010
NYFF
FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE VANCOUVER
30 septembre - 15 octobre 2010
VIFF
VIENNALE - FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE VIENNE
21 octobre - 3 novembre 2010
Viennale
FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE SAO PAULO
22 octobre - 4 novembre 2010
Mostra
Le Prix spécial du Jury à pour Les Mystères de Lisbonne et le prix du meilleur réalisateur (Coquillage d'argent) ont été décernés à Raoul Ruiz au Festival de San Sebastian.
{vimeo}15253462{/vimeo}
«Je dînais seul un soir d'hiver dans un banal restaurant chinois presque désert lorsque le cinéaste Raul Ruiz, que je connais depuis longtemps mais que je croise très rarement, est venu à ma table et a prononcé ces mots : "Je te propose de jouer le rôle du chirurgien dans Les Mains d'Orlac!"
J'ai été intrigué puis fasciné que l'on puisse me proposer, à moi, d'être cette créature du Mal. Mais n'étais-je pas justement en train d'écrire un roman fantastique noir au climat trouble et mystérieux?
Au bout d'une nuit farfelue durant laquelle se bousculaient divagations et souvenirs dans ma tête fatiguée, des fantômes assez spéciaux sont venus à ma rencontre dans la ville enneigée. Et avec eux ma Chance.»